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23 novembre 2012

avions.VDM.com

     

      Ce qui été prévu : après le Népal, le Sri Lanka. On avait repéré des vols à environ 150 € par tête il y a 6 mois de Katmandou pour Colombo. « Easy ! » on s’est dit ! en faisant le choix d’attendre plus ou moins le dernier moment pour soit avoir des billets moins chers de dernière minute ; soit trouver sur place et bénéficier de tarifs « non-occidentaux » ; et pour, enfin, être sûre de notre coup niveau timing…

 

      Ce qu’était la réalité : fin novembre au Népal, c’est la haute saison de « départs de touristes ». Nous avons rapidement déchanté à la vue des prix des billets qui avaient carrément doublé. Et comme on avait déjà du passif du point de vue « billets trop chers » avec nos deux vols Oulan-Bator – Hong-Kong à 850€/deux et Chengdu-Katmandou à 700€/deux, on a, de rage, voulu attendre…

Mais… plus on a attendu, plus ça a augmenté. Panique ! Chaque jour en se levant, chaque jour plus cher ! On tente encore tout ce qu’on peut : changement d’itinéraire, agences divers et variées à Thamel (qui te font miroiter des conneries of course…), contacts, foules de comparatifs sur le net… mais les conditions de nos visas Indiens et Sri Lankais, et notre rdv avec Anne dans le Kerala, paramétraient notre décision.

 

      Ce qui aurait dû se passer : Un matin -après une semaine de recherches infructueuses en mode galérien- un prix intéressant « sort » enfin de la loterie des comparatifs (570€/deux, c’est dire combien on était désespéré !) avec la compagnie Air Arabia. 17h de transit ? qu’importe ! il nous le faut. Mais voilà encore un obstacle devant nous : le système de sécurité des cartes bancaires nous demandent un code de confirmation par sms au moment du paiement des billets. Cela se passe d’habitude par mail mais là non, le destin a décidé de nous emmerder : le fameux code de confirmation a été transmis à mon numéro français. Ahah ! Autrement dit : irrécupérable. Il est alors 8h du mat pour nous, 3h du mat en France : on ne peut pas contacter les banques et le billet risque de nous passer sous le nez.  On achète alors du crédit Skype et déloge mon père de son sommeil. Transaction réussie, mon père effectue le paiement avec sa carte. À nous le Sri Lanka !!.. qu’on croyait…

 

      Ce qui s’est passé : Air Arabia et l’accès au Sri lanka conditionnaient deux choses majeures : avoir la copie de la carte bleue avec laquelle le billet a été payé et avoir le billet retour Sri-Lanka – Inde. On s’exécute alors mais non pas sans obstacles là encore : obstacle 1, imprimer la copie de la carte bleue scannée par mon père (pas si simple à Katmandou…) ; obstacle 2 : acheter le billet retour avec notre propre carte en faisant bouger les banques pour modifier le système de sécurité par sms… pas si simple en une demi journée !

Minuit le 20 au soir, on prend la direction de l’aéroport, prêts mais déjà fatigués devant ces multiples complications…

Devant le guichet d’enregistrement c’est la claque, on nous acceptera pas sans la carte bancaire avec laquelle on a acheté le billet !

« Mais la carte est en France ! »

« Mais on a la copie de la carte ! »

« Mais on a payé ces billets ! »

« Mais on a tous nos documents ! »

« MAIS MAIS MAIS !!! … » qu’importe, ils ne veulent rien entendre. Voici la clause mise en avant (les petites lignes qu’on ne lit jamais et fournie APRÈS la transaction bien sur…) :

« Voyager de Colombo, Kiev, Peshawar, Alexandrie, Katmandhou, Khartoum, Toutes réservations ont fait pour au-dessus des villes mentionnées, le porte-carte doit être membre du groupe itinérant et la carte de crédit de produits à l’enregistrement pour la vérification. Le défaut pour fournir la carte, le passager ne sera pas accepter sur Arabie d’Air. »

What ??!!! c’est quoi ce charabia incompréhensible écrit en minuscule ??!!

A cela, ils ajoutent que le numéro qui figure sur la carte scannée n’est pas là même que celle sur le billet : là encore on leur explique que le système de protection des cartes bancaires en France génère un autre numéro que celui de la vraie carte… Mais va leur faire comprendre !!

« Nî, nî, nît the sîme nîmber »

Pffff, il ne dira que ça et point.

On demande un « responsable » ; on n’en verra pas.

Nous sommes donc là, dans l’aéroport, impuissants et désespérés.

Il faut tenter de joindre mon père mais… comment ? Tout est fermé, les postes de téléphone ne fonctionnent pas. On court partout –je pleure oui ! j’hurle- et rien n’y fera : mon père, qu’on a enfin réussie à contacter, ne peut rien faire de son côté non plus, même en appelant directement Air Arabia (on vous passe les détails, des interlocuteurs d’Air Arabia qui ne parle pas français, of course...)

On demande un papier stipulant leur refus ; on n’en aura pas.

Il est 1h15 du mat, on nous jette hors de l’aéroport comme des mal propres, loin de l’avion qui s’envole avec nos 570€.

Nous voilà dans les rues glauques de Katmandou à errer en pleine nuit pour chercher un endroit pour dormir. Pramod n’est pas chez lui, nous n’avons plus la clé et n’avons pas de moyens pour le contacter. Après moult essais infructueux, on se réfugie près du Chat Perché, le restau de Michel.

Lendemain mat, rebelote : trouver un autre vol ! La colère et le désarroi dans le bide, on ne veut qu’une chose : quitter Katmandou au plus vite ! Ras-le-bol !

Là-encore le destin n’as de cesse de nous mettre à l’épreuve : des billets d’avions à 450€/tête pour Colombo et l’impossibilité de payer en ligne des billets pour Dubaï (dernier recours pour « s’enfuir »…) !

O rage O désespoir ! 

On finira par les payer en agence, forcément plus cher : 490€ pour Dubaï le soir-même (le 21) à 20h. Nous réussirons plus tard à obtenir notre billet Dubaï-Colombo.

Bilan : une journée à Dubaï (on se dit qu’aller visiter la ville peut être exaltant et nous réconforter un peu) et un total de plus de 700€ à deux.

Autant dire qu’on a mal au *** !!!

 

      La cerise sur le gâteau : après une nuit de vol avec un transit par l’île de Barhain (golfe persique), je suis malade en arrivant le matin à Dubaï. Je soupçonne les glaçons d’un coca d’être responsable… et notre journée à Dubaï se transforme alors en véritable calvaire : un aller-retour rapide dans la ville et plus de 7h à attendre, coincée, pliée en deux entre les accoudoirs peu confortables des bancs d’aéroport.

Un véritable problème de « transit » donc ! Haha, merci Loïc… 

 

    Enfin bref...  VDM !

Espérons maintenant que tout ça aura été bon pour notre Karma !..

 

Nous avons donc enfin réussi à atterrir au Sri Lanka ! Nous reprenons des forces à Négombo au bord de l’océan Indien. Dès que nous serons d’attaq’ nous reprendrons la route à travers la Larme et ne manquerons pas de vous raconter tout ça prochainement. D’ici là, merci à tous pour vos petits msgs d’encouragement ; chacun nous va droit au cœur !

Une pensée spéciale pour mon père, qui durant tout ce calvaire, aura fait son maximum pour nous aider et nous soutenir ! Et une autre enfin pour Christian qui cherche à nous aider pour solutionner le problème et remédier à cette incroyable arnaque !

 

Namaste à tous

 

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